L'enfant et l'adolescent en thérapie
L’enfant
L’enfant, jeune, souvent ne sait pas bien nommer ce qui le dérange et, ce qu’il ressent, surtout si c’est une atmosphère pesante et délétère à l’école ou à la maison.
Il y baigne, il y est mal à l’aise alors il réagit, il est « perturbé », il somatise en tombant souvent malade, il bouge » trop » ou il est en colère ou bien il semble triste ou isolé et ne joue plus et semble apathique...
Il a moins d’amis... il se bagarre ou il ne mange plus… autant de comportements qui alertent les adultes qui l’entourent. C’est l’invitation à venir en thérapie !

La thérapie de l’enfant comment cela se passe avec moi ?
Quand un enfant arrive en thérapie, j’écoute ses parents parler de ses symptômes. En même temps, je laisse venir 1 vision systémique : je regarde et me fait miroir de tout ce qui se joue dans le microcosme qu’est cette famille à ce moment-là :
-
Quelles sont les interactions de ce monde qu’est une famille ?
-
Comment est-ce que chacun se parle, se regarde ou pas, joue ou pas ?
-
Comment chacun donne ou pas de la tendresse ?
-
Quels sont les besoins de chacun ?
-
Et est ce en adéquation avec ce dont l’enfant aurait besoin vraiment pour s’épanouir ?
Ce qui se montre dans cette séance est souvent signifiant de ce qui se joue à la maison.
Ensuite je laisse mon expérience, mes intuitions et la sagesse ancestrale, guider la séance.
Comme pour l’adulte chaque séance sera unique.
Cette espace thérapeutique va proposer par son contenant un reflet de cette danse de Vie que je sais guérissante.
La thérapie d’un enfant, c’est lui donner de la place pour qu’il soit lui-même.
Cela revient à l’écouter, l’observer dans ses jeux et lui permettre d’aller plus loin.
J’ai cette facilité depuis toujours, par mon parcours, à créer, à passer par le jeu, par le symbolique pour dissoudre ce qui s’est bloqué et j’embarque parfois toute la famille.

L’enfant, dès sa conception, est déjà, à la fois porteur de ses propres bagages, lumineux ou non et il est aussi comme une éponge, il peut être porteur de multiples choses non résolues avant lui dans sa famille.
La thérapie va l’aider à trier, à en lâcher une partie pour rentrer dans un « bien-être indépendant » dans sa danse de Vie à lui… C’est lui donner la possibilité d’être plus lui-même, plus accordé à tous ses potentiels, plus tranquille et naturellement joueur, car c’est par le jeu que l’enfant expérimente, apprend et grandit.
Les outils

La thérapie psychocorporelle passe pour les enfants par le jeu corporel, par les médias artistiques comme le dessin par les mises en situation théâtralisées, avec ou sans les parents. Le jeu va lui permettre d’acquérir des nouveaux appuis corporels et va favoriser la mise en mots de ce qui ne va pas.
Ma particularité : inviter, accompagner le parent aussi en thérapie
J’ai une vision très « systémique » de la thérapie avec des enfants.
L’évolution de l’enfant c’est aussi l’évolution de ses éducateurs, de ses parents.
Parfois il y a besoin qu’un souvenir soit nommé surtout s’il s’agit de quelque chose qui est arrivé avant sa naissance de l’enfant… Souvent, on met des mots sur des secrets, des choses non-dites qui influent sur lui quel que soit son âge.
Je peux prendre l’enfant en thérapie seul, cela dépend de la demande et de l’âge.
Mais très souvent, et surtout pour l’enfant jeune avant 9 ans, j’invite les parents à rester dans la séance et à participer car ainsi, l’enfant et son groupe familial vont évoluer ensemble. Comment peut-on imaginer, voir changer un enfant si son milieu ne change pas.
J’accompagne ainsi les parents à évoluer en conscience.
Il est important que les parents comprennent ce que leur enfant explore pour qu’ensuite à la maison, ils puissent, par exemple, autoriser les émotions, qu’ils puissent comprendre les comportements nouveaux et leur laisser une place.
La sagesse ancestrale
Ce que j’appelle la sagesse ancestrale sont des outils clairs en psychocorporel que je propose et montre aux parents qui ramènent leur conscience mammifère de protection et de tendresse. Parfois ces parents ont eu aussi des blessures et n’ont pu donner cette « nourriture primordiale d’amour ».
L’adolescent(e)
L’adolescent(e) vit parfois une période compliquée.
Hormonalement, il doit s’adapter à son nouveau corps et psychiquement il a envie d’élaborer son propre monde et ses propres idées en se libérant des idées des adultes qui l’entourent…
C’est un grandissement naturel. L’adolescence est une phase d’émancipation.

Parfois, c’est tranquille mais d’autre fois, c’est vertigineux ou problématique.
Des symptômes peuvent apparaitre mais qui, pour moi, ne sont qu’un reflet d’émotions plus profondes.
Parfois, il ne veut plus grandir ou il angoisse fort ou se replie…
Parfois, avec son entourage c’est très conflictuel, c’est alors une manière de dire : « je veux trouver mes propres idées ».
Et parfois, il se met hors du monde et il va se réfugier dans les réseaux ou les jeux en ligne où il passe tout son temps…
Pendant le temps de la thérapie, il ou elle ou « Yelle » va pouvoir exprimer ce qui ne va pas et élaborer sans pression son chemin vers l’âge adulte…
Mais c’est à lui de choisir de venir ou pas en séance. Ses parents peuvent l’y inviter mais ce n’est plus l’âge où l’on décide cela pour son enfant.
Les outils
Ils restent les mêmes que l’enfant ou l’adulte. Je m’adapte à l’âge et aux goûts qui s’affirment et cela peut changer, comme la vie, d’une séance à l’autre.
J’invite peu les parents à rester en séance, cela va dépendre de ce qui est en jeu, de ce qu’il y a à dire de la famille ou de l’enfance…
Si les séances sont sans les parents, je peux les inviter à des temps de régulation parfois mais cela sera toujours élaboré avec la ou le jeune en amont.
Cela garde sécure l’espace qui s’est créé entre nous…
La thérapie reste la danse de la Vie qui propose ce qui est » juste » dans l’instant.
C’est un moment qui se doit de rester délicat pour que cet(te) adolescent(e) qui souvent trouve, au-delà de sa vulnérabilité, une place tranquille avec lui ou elle et le reste du monde.
Combien de temps dure la thérapie ?
Pour moi un enfant ou un jeune ne doit pas rester longtemps en thérapie car il évolue avec son milieu et sa famille.
Il a besoin d’expérimenter à l’extérieur ses nouveaux acquis, dans sa vie, avec ses amis, à l’école.
La Vie va lui permettre d’alchimiser les outils reçus en thérapie et de mieux grandir, comprenant le monde à sa manière.

Ma vision est aussi jungienne
Quand il peut s’épanouir tranquillement, un enfant ou un adolescent est volontiers solaire et joyeux, curieux et naturellement tournée vers de nouvelles expériences et apprentissages.
Les parents et éducateurs sont le terreau de son épanouissement.
Nos enfants sont des graines et seul eux, connectés à leur être profond, savent quelle fleur ils vont être à l’âge adulte.
Nous parents et ou éducateurs ne sommes que le terreau accompagnant leur évolution…